Les avancées technologiques dans le domaine médical ont ouvert des horizons passionnants, notamment grâce à l’impression 3D. Transformer des scans CT en modèles 3D imprimables représente une étape significative dans l’amélioration des pratiques chirurgicales et de la communication entre professionnels de la santé. Ce processus implique une série d’étapes essentielles, depuis la sélection des images jusqu’à la préparation finale pour l’impression, visant à créer des modèles précis et fonctionnels qui aident à visualiser des anomalies anatomiques et à planifier des interventions sur mesure. Plongeons dans les étapes clés de cette transformation partant de données numériques complexes vers des réalisations tangibles et utiles.
La transformation des scans CT en modèles 3D imprimables suit plusieurs étapes essentielles. Tout d’abord, il est nécessaire de sélectionner les études CT appropriées et de les analyser pour déterminer les critères de segmentation. Ensuite, un radiologue fusionne les données des études CT et IRM pour effectuer la segmentation à l’aide de logiciels tels que 3D Slicer.
Une fois le modèle segmenté, il est affiné avec des outils comme MeshLab et préparé pour l’impression avec Meshmixer. Le print 3D est réalisé avec des imprimantes utilisant la technologie FDM et du PLA comme matériau. Après l’impression, la qualité du modèle est vérifiée par un scan CT supplémentaire et une analyse comparative des modèles 3D. Ce processus minutieux garantit une précision optimale dans les applications médicales.
Le processus de transformation des scans CT en modèles 3D imprimables nécessite une approche méthodique et structurée. Tout commence par la sélection des images DICOM, qui sont produites par les machines de tomodensitométrie. Ces images sont ensuite analysées pour identifier les régions d’intérêt. Une fois les images pertinentes sélectionnées, il est essentiel d’effectuer une fusion des différentes modalités d’imagerie. Ce processus d’analyse préalable est crucial car il garantit que le modèle 3D final sera précis et utile pour les applications médicales.
préparation des fichiers pour l’impression 3D
Une fois les images DICOM sélectionnées, l’étape suivante consiste à préparer les fichiers pour l’impression 3D. Cela nécessite l’utilisation d’un logiciel de reconstruction 3D, capable de convertir les données en un modèle numérique. Grâce à des outils comme 3D Slicer ou Blender, on peut effectuer la segmentation des tissus et des structures souhaitées. Cette étape de segmentation est essentielle pour isoler les éléments d’intérêt et minimiser le bruit ou les artefacts présents dans les scans originaux. Après cette étape, le modèle est vérifié et affiné pour garantir qu’il répond aux critères d’impression requis.
impression et validation du modèle 3D
La dernière phase de ce processus demeure l’impression et la validation du modèle 3D obtenu. Pour cela, l’utilisation d’une imprimante 3D FDM (Fused Deposition Modeling) est courante. Avant l’impression, il est nécessaire de préparer le fichier STL généré lors de la segmentation. Une fois imprimé, chaque modèle subit une vérification pour assurer sa conformité avec le scan original. Cette validation est cruciale pour garantir l’utilité du modèle, que ce soit pour la planification chirurgicale ou pour des études biomédicales. Finalement, le modèle est évalué pour son intégrité et sa précision par rapport aux données de scan CT initiales.
