Les autorités ont récemment mis la main sur une arme fantôme entièrement fabriquée à la main, découverte chez Luigi Mangione, un homme de 26 ans désormais suspecté d’un meurtre tragique à Manhattan. Ce type d’arme, souvent assemblé à partir de pièces détachées, représente un défi croissant pour les forces de l’ordre. En utilisant des imprimantes 3D, ces dispositifs peuvent être réalisés avec une facilité déconcertante, ce qui soulève des questions cruciales concernant la sécurité publique et la réglementation des armes. Mangione, en possession de cette arme non identifiée, se trouve au cœur d’une enquête qui promet de faire couler beaucoup d’encre.
Les autorités ont saisi une arme fantôme entièrement fabriquée à la main chez Luigi Mangione, un suspect âgé de 26 ans, qui est lié à l’assassinat de Brian Thompson, le CEO d’une grande compagnie d’assurance. Cet objet, souvent assemblé à partir de pièces provenant d’imprimantes 3D, soulève des préoccupations sur l’accès accru à des armes à feu non traçables. La découverte de cette arme marque un point tournant dans l’utilisation criminelle de technologies innovantes, posant des défis aux forces de l’ordre et à la législation sur les armes à feu.
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ToggleUne arme fantôme saisie lors de l’arrestation de Luigi Mangione
Le 4 décembre 2024, Luigi Mangione a été arrêté par les forces de l’ordre à New York, soupçonné d’avoir tué Brian Thompson, le CEO de UnitedHealthcare. Lors de son interpellation, les agents ont découvert un pistolet fantôme, une arme particulièrement dangereuse puisqu’elle est entièrement fabriquée à la main. Ce type d’arme, souvent réalisé à l’aide d’imprimantes 3D, échappe à la réglementation classique sur les armes à feu. Les autorités ont immédiatement alerté le public sur la facilité avec laquelle ces dispositifs peuvent être conçus et assemblés.
Qu’est-ce qu’une arme fantôme ?
D’éminents experts en armes à feu expliquent que le terme arme fantôme désigne des pistolets qui ne possèdent pas de numéros de série, ce qui les rend difficiles à tracer. Ces armes sont souvent montées à partir de composants achetés légalement en ligne, permettant ainsi une fabrication artisanale de ce type de dispositif. Dans le cas de Mangione, les enquêteurs ont constaté qu’il était en possession d’un pistolet capable de tirer des balles de 9 mm, portant ainsi à croire que son utilisation dans des actes criminels pourrait devenir de plus en plus répandue.
Les implications de cette découverte
Cette saisie d’une arme fabriquée à la main soulève de nombreuses questions concernant la sécurité publique et la législation sur les armes. Les autorités craignent que la prolifération des ghost guns n’exacerbe les problèmes de violence armée. Les médias rapportent que l’usage d’armes imprimées en 3D, comme celle retrouvée chez Mangione, pourrait marquer un tournant dans la criminalité. En effet, cela pourrait inciter d’autres à se procurer des imprimeurs 3D pour la fabrication de leurs propres armes, rendant la lutte contre la violence armée d’autant plus difficile.